mercredi 17 février 2016

Une Révolution en Héritage - Petit dej du 20 février 2016


Rendez-Vous à 10h00 samedi prochain
Maison Charles de Gaulle de Lorraine 
7, Place de la Carrière - Nancy 



http://www.gaullisme.fr/


lundi 8 février 2016

Une semaine au coeur de l'Histoire : Le Programme



Du Silence à la Mémoire : un film exceptionnel sur la mémoire de la Résistance et de la Déportation réalisé par des élèves


Inscription – «Une semaine pour l’Histoire » - modalités


Inscription et versement en une fois (+frais d’inscription) – régime normal
Inscription et versement en 3 fois (+frais d’inscription) – réservés aux adultes
Inscription et versement en 6 fois (+frais d’inscription) – Collégiens Lycéens Etudiants
- 10 places seulement seront réservées aux collégiens, lycéens, étudiants à des tarifs préférentiels à l’étude !
- Concernant l’inscription de ces « jeunes », il suffit pour l’instant de réserver, par courriel, en donnant son nom et son âge. A faire faire par les parents pour les mineurs à l’adresse mail : ddg-france54@hotmail.fr
Dans le courant du mois de janvier, le prix définitif « Jeune » sera communiqué. Il faudra confirmer (ou non) et payer en 6 fois (possible).
- Une liste d’attente sera constituée selon le nombre des inscrits (57 places seulement en tout).
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A retourner au plus vite à : Maison Charles de Gaulle de Lorraine – 7 Place de la Carrière 54000 Nancy
                                           Chèque libellé à l’ordre de :  Association Demain De Gaulle

Monsieur – Madame* : ………………………………………………………………………    (*rayez)
Adresse Postale : …………………………………………………………………………………………………………………………………….....
Adresse Mail : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Téléphone fixe: ……………………………………………       Portable : ………………………………………………………………………
Réserve (ent) :   nb de  place (s) ? …………………………………………    pour le voyage Londres/Normandie
Identité exacte des inscrits :
Nom : ……………………………………   Prénom :……………………………………Date de naissance :………………………………
Nom :…………………………………….   Prénom :…………………………………….Date de naissance : ………………………………
Nom :…………………………………….   Prénom :…………………………………….Date de naissance :………………………………
Versements :
- Frais d’inscription par personne : ………… X 70€  =       un chèque de  ……………………………………€
- Inscription :
- en 1 fois  pour une personne:  ci-joint  un  chèque  de  700 €
- en 3 fois pour  une personne: ci-joint TROIS chèques de 234 € OU ……… X fois 234€ = …………… €
- en 6 fois :    En attente du prix « Jeune »   Je réserve par mail, sans engagement de ma part,  et je confirmerai à l’annonce du tarif.  Nb de place (s) « Jeune » : ………………………………………….
FAIT A ………………………………………….   SIGNATURE, et
                                                     Nom et Prénom en toutes lettres


Découvrez votre semaine pour l’Histoire, à partir des liens suivants :



Transporteur :                            www.tourisme-neodomien.com

Angleterre :
·       Hôtel Hilton     http://www.booking.com/hotel/gb/londonolympia.fr.html
·       Tour guidé “De Gaulle in London”
·       Stafford
·       Royal Automobile Club
·       Dorset Square/SOE
·       Frognal Street – Résidence du Général de Gaulle
·       Cimetière FFL – Brookwood
·       Brittany Ferries

Normandie :
·       Hôtel « Le Sainte Mère »
·       Airborne Museum
·       Cimetière allemand de La Cambe
·       Pointe du Hoc et Cimetière UC de Colleville sur Mer
·       Les Tourelles – Asnelles
·       Hôtel de la Marine
·       Musée du Débarquement
·       Cinéma 360°
·       Mémorial pour la Paix
·       Commando Kieffer
https://www.youtube.com/watch?v=1nl07oMX8ng

« Une semaine à la rencontre de l’Histoire ! »

Synopsis

Objectif : Mieux comprendre la réalité de la France Libre et la genèse profonde de notre Ve République de Londres à la Normandie !
Une semaine complète autour de quatre idées fortes :
-        Voyager : c’est évident, et les quartiers libres à Londres, ou sur la plage d’Asnelles notamment, donneront à cette semaine un air de vacances à plus d’un titre, de la même façon, la qualité de l’hébergement à l’Hôtel Hilton en plein cœur de Londres, ou au manoir des Tourelles sur le sable de la plus grande des plages du débarquement, a été choisie pour le plus grand plaisir des participants.
-        Découvrir : le contexte de l’Appel du 18 Juin 40 à Londres et de la naissance de la France Libre,  mais encore et surtout réaliser que notre Ve République a été pensée durant cette période, avant de figurer dans le programme du CNR, et d’être «initiée » publiquement dans le discours de Bayeux en 44.
-        Commémorer : ces différents moments importants de notre histoire  à quatre reprises  et en lien avec les autorités locales,  en faisant participer directement nos Jeunes participants.
-        Rencontrer : et surtout bien faire comprendre la chance que représentera le  plaisir et l’honneur de pouvoir dialoguer avec les derniers grands témoins de ces heures dramatiques de 1944,  à Sainte Mère Eglise, Courseulles sur Mer, et enfin à la rencontre des derniers héros du Commando Kieffer à Ouistreham.
Du Dimanche 3 avril au samedi 9 avril 2016,
la Maison Charles de Gaulle de Lorraine  - Nancy, propose un aventure où tous les instants ont été réfléchis pour allier détente, découverte, et convivialité.
La proposition est offerte au public le plus large possible, et aux plus jeunes également, accompagnés ou non.

Information, et inscription :
-        Par téléphone au       06 85 07 80 13
-        Par courriel  à           ddg-france54@hotmail.fr
-        Sur place                  7 place de la Carrière – Nancy

                                  Ouverture tous les mercredis de 14h00 à 16h00

mardi 2 février 2016

Raymond Meunier (1923-2016)

Raymond Meunier (1923-2016)

          Depuis quelques années, Raymond Meunier intervenait dans les établissements scolaires et auprès des jeunes engagés du centre de formation initiale militaire de Verdun. Il ne racontait pas la guerre, ni ses combats mais son engagement. C’était très important pour lui. En effet, pourquoi un jeune homme de 20 ans décide-t-il un matin de 1943 de tout quitter pour rejoindre la France Libre ?
          Raymond Meunier est né à Ecrouves en 1923 mais sa famille est venue en Meuse dès 1936. Son père travaillait comme cheminot, chemin de fer qu’il rejoint lui-même en 1939.



Mais la défaite de 1940 le touche profondément. Il avoue lui-même avoir pleuré. Avec ses deux copains, Gilbert Hénain et Marcel Urbain, il décide de rejoindre la France Libre. Après plusieurs tentatives, vers la Suisse et dans le Sud, il arrive à passer à pied en Espagne le 18 février 1943. Arrêté par la police, il n’est heureusement pas remis aux allemands et il connait les geôles  franquistes. Très pudiquement, il reconnaissait avoir été un peu maltraité…
Il arrive néanmoins par une filière diplomatique à rejoindre le Portugal, territoire neutre, et à gagner l’Afrique du Nord ou fait rage l’opposition entre Giraud et De Gaulle. Il ne veut pas s’engager dans l’Armée d’Afrique, il veut aller en Angleterre. Finalement, les trois copains arrivent à trouver un transport  pour le Royaume Uni en passant par Gilbraltar. C’est là qu’advient un des grands moments de sa vie, un moment qui, lorsqu’il le racontait, provoquait toujours chez lui et chez le public une grande émotion. C’est la rencontre avec le Général. Ce grand général sur le pont du bateau, le discours d’accueil dans la France Libre et le chant de la Marseillaise.
Le 16 juin 1943, Raymond Meunier s’engage dans le 2e Régiment de parachutiste. La brigade SAS, Special Air Service, est alors constituée de 4 régiments, deux britanniques et deux français. Avec les commandos marines du commandant Kieffer, ce sont les ancêtres directs des forces spéciales françaises. L’entraînement à Hardwick et à Ringway est très rude. Il impressionnait toujours les jeunes militaires à qui il racontait les épreuves physiques endurées lors de cette formation, entraînement qui avait pour de lui permettre de survivre au front. Dès le 15 août 43, il est breveté para. Jusqu’à récemment, il était resté un grand sportif.
Moins d’un an plus tard, le 11 juin 1944, Raymond Meunier est parachuté en Bretagne sur le maquis de Saint-Marcel. Il s’agit de retenir les allemands afin de soutenir le débarquement. C’est une chose de quitter un avion qui vole bien, qui n’a pas de problème, à 1500 mètres pour un saut sportif. S’en est déjà une autre d’effectuer un saut opérationnel à 300 mètres. Mais sauront nous jamais ce qu’a ressenti Raymond Meunier au moment où la porte s’est ouverte, cette nuit-là, avec l’ennemi en dessous.
Pendant quelques jours, il participe à la formation militaire des résistants mais après l’investissement du maquis par l’ennemi, il mène isolément une guerre de guérillas dans le secteur, combats au cours desquels nombre de ses camarades trouvent la mort d’une manière atroce.
Regroupé, les survivants sont ramenés en Angleterre puis renvoyés en jeeps sur la Loire pour contribuer à la Libération. C’est alors qu’il bénéficie d’une courte permission à Paris, que commence la contre-offensive allemande des Ardennes. Les SAS sont rapidement envoyés sur le secteur de Bertrix, le 24 décembre, en renfort pour conduire des actions sur les arrières de l’ennemi et pour guider les colonnes de blindés américains.
          Retenu un temps pour la mission en Norvège dite de l’Eau-Lourde, Raymond Meunier est finalement parachuté le 7 avril 1945 en Hollande afin d’y tenir les ponts et d’empêcher une destruction complète des infrastructures par les armées allemandes en retraite. Il sera décoré par la reine des Pays-Bas pour ce fait d’arme.
Entre le débarquement en Normandie et le 8 mai 1945, le 4e régiment SAS (en France le 2e RCP) aura perdu 23 officiers et 195 hommes sur 50 officiers et 500 hommes dont 77 en Bretagne.
Comme eux, Raymond Meunier a fait son devoir. Très discret, il n’en faisait pas état. Il est revenu à Mussey et a repris sa vie et notamment une carrière professionnelle dans la banque. C’est donc très tardivement que la Nation a entrepris d’honorer son engagement.
Mais heureusement, le passage de témoin a été effectué. Tous les jeunes, lycéens et militaires, qui l’ont entendu ses dernières années, ont été marqués par sa personnalité et nul doute que son engagement sera, comme disait le Général de Gaulle, source d’ardeur nouvelle.


 Frédéric Schwindt – 2 février 2016